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jeudi 28 mars 2013

Printemps pour notre langue 2013

Eh bien voilà, notre petite rencontre à l'occasion du Printemps pour Notre Langue (FFUS) a bien eu lieu samedi soir 23 mars chez Bernard.
À notre arrivée, une somptueuse table nous attendait. Des Bretzel énormes ! Comme en Alsace ! Mais aussi des gâteaux préparés par les invités, de la bière, du petit vin... et quelques oeufs de Pâques apportés par Corinne.

Comme toute bonne rencontre Alsacienne, nous avons mangé et bien discuté. La majorité des personnes présentes parlaient couramment l'alsacien, mais ils ont fait quelques efforts pour essayer d'entraîner à leur suite les deux qui ne le parlaient pas. Ce qui n'est pas facile.
Nous avions dit Ratcherei (= bla, bla, bla...) alors c'est ce que nous avons fait...
Nous avions dit "Cours d'Alsacien", alors c'est ce que nous avons essayé de faire. Un peu, un tout petit peu. Il faut dire qu'il n'y avait qu'une seule "élève" présente, ce n'était pas vraiment l'occasion pour commencer un cours réel. Un des autres "élèves" guettait l'arrivée de la cigogne, qui lui a apporté un joli petit Thomas... 
Nous avons donc décidé de commencer l'apprentissage par un chant : D'Letschte, de Germain Müller, en nous cantonnant uniquement au refrain pour cette fois.
Ensuite nous avons mangé les gâteaux et regardé le spectacle 2012 de la Revue Scoute, un groupe satirique et humoristique bien connu en Alsace : "Les Indignés"
La soirée s'est terminée par les derniers gâteaux...
Pour l'occasion, voici un joli diaporama qui circule sur le Web et qui m'a été envoyé par une de  nos adhérentes. Il s'agit d'un chant en hommage au FFUS : " 's Friehjohr" de René EGLER


mercredi 6 mars 2013

FFUS 2013 : premier cours d'Alsacien

À l'occasion du Printemps pour notre Langue, "Friejohr Fer Unsi Sproch"nous nous réunirons le 23 mars chez notre président autour de notre langue Alsacienne. Cette année, grande nouveauté, nous démarrons un cours d'Alsacien pour ceux d'entre nous qui n'ont pas eu l'occasion de l'apprendre. Plusieurs raisons expliquent ce fait. Après guerre, certains de nos parents ne souhaitaient pas que leurs enfants apprennent une langue qui ressemblait tellement à celle de leurs oppresseurs. D'autres ont quitté très jeune la région et n'ont pas eu l'occasion de pratiquer. D'autres encore ont épousé un, ou une Alsacienne, ou se sont fait muter en Alsace, et chacun sait comme il est difficile pour quelqu'un "de l'intérieur" de se faire accepter s'il ne parle pas la langue. 
Voilà pourquoi nous avons décidé de lancer cette initiative très modeste. Nous commencerons avec trois ou quatre "élèves", et cinq ou six "répétiteurs", sous forme de dialogue, en suivant les leçons du livre de Raymond MATZEN et Léon DAUL, "Wie Geht's", le dialogue à portée de tous aux Éditions de la Nuée Bleue (Strasbourg)
Et bien sûr, nous boirons un bon coup autour d'un Café Krantzel pour célébrer ça.